Aux Editions Fayard.
De la terre promise à la parabole des talents, du bon larron et du bon Samaritain au fils prodigue, notre langage est pétri de références bibliques dont le sens originel échappe pour une bonne part à notre monde sécularisé. Cette perte des points de repère s’étend aussi à de larges pans de notre culture alors pourtant que les expositions de peinture ancienne, les musées, les concerts de musique sacrée et les édifices religieux connaissent une faveur croissante auprès du public. Savons-nous ce que désignent au juste des mots comme indulgence, dormition (de la Vierge), reliques, visitation, action de grâce, agneau pascal ou carême – sans parler d’ostensoir, de manipule, d’ambon, de pain bénit et de quantité d’autres choses qui ont fait le quotidien de nos aïeux ? Sommes-nous bien sûrs de savoir saisir tous les enjeux d’une pièce comme Polyeucte, de tableaux comme ceux de Botticelli, de Poussin ou de Rouault, des cantates de Bach, des messes de Messiaen, faute de maîtriser le vocabulaire et la « grammaire » du christianisme – à plus forte raison celui qui appartient à des univers peu familiers des Français : les chrétientés d’Orient, le monde protestant ?
Avec 5 550 définitions de termes et de notions – certains répandus mais mal compris, d’autres un peu passés d’usage, d’autres franchement techniques –, ce foisonnant dictionnaire s’adresse à tous : aux chrétiens à la recherche d’enracinement tout autant qu’aux non-croyants désireux de connaître avec précision ce qui constitue le principal fondement de la civilisation européenne.
Pour acheter le livre : Les mots du Christianisme