« Très tôt, pour mieux signifier le don du Saint-Esprit, s’est ajoutée à l’imposition des mains une onction d’huile parfumée (chrême) » (Catéchisme de l’Église catholique, n°1289).
Dans le rite latin, le rite essentiel « est conféré par l’onction du saint chrême sur le front, faite en imposant la main, et par ces paroles : « Un tel, sois marqué de l’Esprit Saint, le don de Dieu » (Paul VI, constitution apostolique Divinæ consortium naturæ) ». L’imposition des mains, faite sur tous les confirmands à la fois, est introduite par une monition et accompagnée par une prière : « Dieu très bon, Père de Jésus, le Christ, notre Seigneur, regarde ces baptisés sur qui nous imposons les mains. Par le baptême, tu les as libérés du péché, tu les as fait renaître de l’eau et de l’Esprit ; comme tu l’as promis, répands maintenant sur eux ton Esprit Saint ; donne-leur en plénitude l’Esprit qui reposait sur ton Fils Jésus : esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et d’affection filiale ; remplis-les de l’esprit d’adoration. Par Jésus-Christ. » Bien que l’imposition des mains ne fasse pas partie de l’essence du rite de la confirmation, elle « doit être tenue en grande considération », car on y reconnaît, depuis les Actes des apôtres, un signe du don de l’Esprit. Le rite de conclusion ne comporte plus le léger soufflet que l’évêque donnait jadis au confirmé, mais l’échange de la paix.
La confirmation étant d’ordinaire administrée pendant la messe, le confirmé communie au cours de celle-ci. S’il a reçu également le baptême au cours de la même cérémonie, il s’agit de la première communion.
Dans les Églises orientales, l’onction du myron « se fait après une prière d’épiclèse [ou invocation de l’Esprit Saint], sur les parties les plus significatives du corps : le front, les yeux, le nez, les oreilles, les lèvres, la poitrine, le dos, les mains et les pieds, chaque onction étant accompagnée de la formule : « Sceau du don qui est le Saint-Esprit » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1300).
« La célébration de la confirmation au cours de l’Eucharistie contribue à souligner l’unité des sacrements de l’initiation chrétienne » (Ibid., n° 1321).
« Dans la mesure du possible, un parrain assistera le confirmand ; il lui revient de veiller à ce que la personne confirmée se conduise en vrai témoin du Christ et accomplisse fidèlement les obligations inhérentes au sacrement » (Code de droit canonique, canon 892). Ce parrain sera de préférence celui du baptême (cf. Ibid., canon 893 § 2).