« Le baptême, porte des sacrements, nécessaire au salut, qu’il soit reçu en fait ou du moins désiré, par lequel les êtres humains sont délivrés de leurs péchés, régénérés en enfants de Dieu et configurés au Christ par un caractère indélébile, n’est conféré validement que par le bain d’eau véritable accompagné de la formule requise » (Code de droit canonique, canon 849). Cette formule est trinitaire : « Un tel, je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » L’eau doit être convenablement bénie. Le baptême peut être administré « par immersion ou par effusion, en observant les dispositions de la conférence des évêques » (Ibid., canon 854) et ce que prescrit le livre liturgique approprié.
« Le premier geste, […] c’est le signe de la croix, qui nous est donné comme bouclier qui doit protéger cet enfant dans sa vie ; c’est comme un « indicateur » pour le chemin de la vie, parce que la croix est le résumé de la vie de Jésus. Puis il y a les éléments : l’eau, l’onction avec l’huile, le vêtement blanc et la flamme du cierge. L’eau est le symbole de la vie : le Baptême est une vie nouvelle dans le Christ. L’huile est le symbole de la force, de la santé, de la beauté, parce qu’il est vraiment beau de vivre en communion avec le Christ. Puis le vêtement blanc, comme expression de la culture de la beauté, de la culture de la vie. Et enfin, la flamme du cierge, comme expression de la vérité qui resplendit dans les ténèbres de l’histoire et nous indique qui nous sommes, d’où nous venons et où nous devons aller » (Benoît XVI, Homélie, 10 janvier 2006). Dans l’Ancien Testament, l’eau est à la fois symbole de destruction et de création. Les eaux primordiales ou primitives du moment de la Création, avec l’esprit qui plane sur elles, symbolisent le baptême : « L’Esprit de Dieu était porté sur les eaux, lui qui devait recréer les baptisés. Le Saint était porté sur ce qui était saint, ou plutôt ce qui portait recevait la sainteté de celui qui était porté. C’est ainsi que la nature des eaux, sanctifiées par l’Esprit, a reçu d’être à son tour sanctificatrice. C’est pourquoi toutes les eaux, du fait de leur antique prérogative originelle, obtiennent le sacrement de la sanctification, par l’invocation de Dieu » (Tertullien, De Baptismo 2).
Il est recommandé de célébrer de baptême « habituellement le dimanche ou, si cela est possible, au cours de la veillée pascale » (Code de droit canonique, canon 856), cette deuxième possibilité visant essentiellement le baptême d’adultes. Le fait d’administrer le baptême un dimanche met en valeur la signification du baptême, comme résurrection de la mort par le péché, avec le mystère de la Résurrection du Christ célébré ce jour-là.