19. Les unions homosexuelles
Ce qui a été dit au début de ces lignes sur le mariage dans l’ordre de la Création, c’est-à-dire tel que voulu et institué par Dieu pour l’homme et la femme en tant qu’êtres humains (c’est-à-dire indépendamment de leur milieu social et culturel ou de leur appartenance religieuse), montre bien que le mariage est entre un homme et une femme, est par nature hétérosexuel.
« L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers les personnes du même sexe. […] S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Genèse 19, 1-29 ; Romains 1, 24-27 ; 1 Corinthiens 6, 10 ; 1 Timothée 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que « les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés » (Congrégation pour la Doctrine de la foi, déclaration Persona humana, 29 décembre 1975, n° 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2357). « Une société qui prétend reconnaître l’homosexualité comme une chose normale est elle-même malade de ses confusions » (Catéchisme des évêques de France, n° 607). Les personnes homosexuelles « doivent être accueillies avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie et, si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la Croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2358).
« Les « unions de fait » entre homosexuels constituent une déplorable distorsion de ce que devrait être une communion d’amour et de vie entre un homme et une femme dans un don réciproque ouvert à la vie ». La prétention d’assimiler de telles unions au « mariage légal » […] est encore beaucoup plus grave. De surcroît, les initiatives visant à rendre légalement possible l’adoption d’enfants dans le cadre des rapports homosexuels ajoutent à ce qui précède un grave facteur de péril. « Le lien de deux hommes ou de deux femmes ne saurait constituer une véritable famille, et moins encore peut-on attribuer à une telle union le droit d’adopter des enfants sans famille ». Rappeler la transcendance sociale de la vérité sur l’amour conjugal et souligner, par conséquent, que la reconnaissance ou l’assimilation du mariage aux rapports homosexuels, serait une grave erreur, ne veut dire en aucun cas discriminer ces personnes. L’ignorer serait au contraire porter un grave préjudice au bien commun de la société, qui veut que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l’union conjugale comme base de la famille » (Conseil pontifical pour la famille, Famille, mariage et unions de fait, 21 novembre 2000, n° 23).
(à suivre…)