Les laïcs hommes peuvent être admis de manière stable, par décret de la conférence des évêques, aux ministères de lecteur et d’acolyte, par le rite liturgique prescrit, pourvu qu’ils remplissent les conditions d’âge et de qualités requises. Tous les laïcs peuvent exercer la fonction de lecteur de façon temporaire, selon les dispositions du droit, ainsi que les fonctions de commentateur, chantre ou autres (cf. Code de droit canonique, canon 230). Ils peuvent également être admis à prêcher dans une église ou un oratoire, en cas de besoin, selon les dispositions de la conférence des évêques du pays. Cette faculté ne porte pas sur l’homélie, qui est toujours réservée au prêtre ou au diacre, car elle fait partie de la messe (cf. Ibid. et canon 767 § 1).
« Pour que la liturgie de l’Église se déroule d’une manière digne et convenable, tous, « ministres ordonnés ou fidèles laïcs, en accomplissant leur ministère ou leur fonction, doivent faire tout ce qui leur revient, et cela seulement » autant dans la célébration liturgique elle-même que dans sa préparation », et ce, en évitant toute cléricalisation des laïcs qu’une action trop envahissante du clergé. « Le fidèle laïc, appelé à prêter son concours dans les célébrations liturgiques, doit être dûment préparé, et se recommander par sa vie chrétienne, sa foi, sa conduite morale et sa fidélité envers le Magistère de l’Église. Il convient qu’il ait reçu une formation liturgique adaptée à son âge, sa condition, son genre de vie et son degré de culture religieuse. On ne choisira personne dont la désignation puisse provoquer l’étonnement des fidèles » (Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, instruction Redemptionis Sacramentum, 25 mars 2004, n° 44-46).
« Il est tout à fait louable que se maintienne la coutume insigne que soient présents des enfants ou des jeunes — dénommés habituellement « servants d’autel » ou « enfants de chœur » — qui servent à l’autel comme acolytes, et reçoivent, selon leurs capacités, une catéchèse utile, adaptée à leur service. On ne doit pas oublier que, du nombre de ces enfants, qui servent à l’autel, a surgi, au long des siècles, une multitude de ministres sacrés. Afin de pourvoir plus efficacement aux besoins pastoraux de ces servants d’autel, il est nécessaire d’instituer et de promouvoir pour eux des associations, en faisant même appel à la participation et à l’aide de leurs parents. Quand des associations de ce genre acquièrent une dimension internationale, il revient à la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements de les ériger, ou d’approuver et de reconnaître leurs statuts. Les filles ou les femmes peuvent être admises à ce service de l’autel, au jugement de l’évêque diocésain ; dans ce cas, il faut suivre les normes établies à ce sujet » (Ibid., n° 47).
Le texte sur l’Eucharistie dans son intégralité