La communion peut être administrée dans la bouche ou déposée dans la main du fidèle. Cette dernière pratique a été autorisée par le Saint-Siège à la demande de certaines conférences d’évêques. Mais elle doit respecter « le libre choix et la libre volonté de ceux qui, là où a été autorisée aussi la distribution de la communion dans la main, préfèrent s’en tenir à l’usage de la recevoir dans la bouche » (Jean-Paul II, Lettre à tous les évêques sur le sacrement de l’Eucharistie, 24 février 1980, n° 11). On n’oubliera pas que « toucher les saintes espèces, les distribuer de ses mains, est un privilège de personnes ordonnées, qui indique une participation active au ministère de l’Eucharistie. Il ne fait aucun doute que l’Église peut concéder cette faculté à des personnes qui ne sont ni prêtres ni diacres, comme le sont les acolytes dans l’exercice de leur ministère, spécialement s’ils sont destinés à une future ordination, ou d’autres laïques qui y sont habilités pour une juste nécessité, et toujours après une préparation adéquate » (Jean-Paul II, Ibid.), selon les normes du droit (cf. Code de droit canonique, canon 230 § 3). Quand le communiant reçoit le Sacrement dans la main, « dans les régions où la conférence des évêques le permet, avec la confirmation du Siège Apostolique, […] il faut veiller attentivement dans ce cas à ce que l’hostie soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. S’il y a un risque de profanation, la sainte communion ne doit pas être donnée dans la main des fidèles » (instruction Redemptionis Sacramentum, n° 92).
« Les fidèles communient à genoux ou debout, selon ce qu’aura établi la conférence des évêques », avec la confirmation du Siège Apostolique. « Toutefois, quand ils communient debout, il est recommandé qu’avant de recevoir le Sacrement ils fassent le geste de respect qui lui est dû, que la conférence des évêques aura établi » (Ibid., n° 90). « Il faut maintenir l’usage du plateau pour la Communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre » (Ibid., n° 93).
Le texte sur l’Eucharistie dans son intégralité